Fin du dyptique autobiographique de la famille Naggar, au Liban, en1975, en pleine guerre civile. Qui dit guerre, dit pénurie, attentats, bombes et morts. Dans ce chaos, la vie continue malgré tout son petit bonhomme de chemin, amour, angoisse, culture, plage… et puis la « fuite », le départ vers un havre de paix. « Tous les jours, sur de nombreuses routes du globe, des hommes, des femmes, des enfants quittent leur foyer et leur terre. Tout départ, tout arrachement est douloureux car on ne sait jamais où l’on va, comment on nous accueillera et ce que l’avenir nous réservera. Et ensuite, pour toujours, on porte l’exil en soi. De mal, il peut se transformer en un bien précieux pour devenir citoyen du monde. »